Programme collaboratif en sciences de l’environnement

Le programme collaboratif en sciences de l’environnement vise à renforcer les liens entre le milieu collégial et le milieu universitaire, tout en mettant en valeur la chimie de l’environnement face aux enjeux climatiques.

Le programme s’est amorcé cet hiver par des rencontres en tables rondes réunissant les équipes du Cégep de Rimouski et de l’UQAR – ISMER. Ces échanges ont permis de créer un espace de dialogue entre étudiantes, enseignantes, professeures et chercheures, favorisant le développement de projets conjoints. Des visites de laboratoires et une conférence scientifique ont ensuite offert aux participantes une immersion concrète dans les domaines de la chimie, de la biologie, de l’écotoxicologie et de l’océanographie. Des formations en santé et sécurité en laboratoire, adaptées aux projets collaboratifs, ont également été offertes afin d’outiller les étudiantes pour leur travail en laboratoire.

Ces activités préparatoires ont mené au cœur du programme : une initiation à la recherche en milieu universitaire par des étudiantes du Cégep de Rimouski, dans le cadre de leur activité synthèse de fin de programme en Sciences de la nature. Réunies en équipes de trois, elles et ils ont pris part à cinq projets de recherche collaboratifs autour des thématiques suivantes :

• La croissance des cyanobactéries en contexte de réchauffement climatique
• L’utilisation du plasma pour traiter les contaminants émergents
• Le cycle de l’azote en milieu lacustre
• L’impact environnemental des sels de déglaçage
• L’effet des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) sur les milieux naturels.

La réalisation des projets s’est poursuivie durant l’hiver et le printemps, avec du travail collaboratif en laboratoire par équipe, encadrées par des professeures, des chargées de cours, des auxiliaires d’enseignement et de recherche ainsi que des étudiantes graduées. Les résultats découlant de ces projets ont été présentés au printemps dernier par les finissantes en Sciences de la nature du Cégep de Rimouski lors d’un événement public rassemblant plus de 150 personnes.

Des retombées positives

Les étudiants ont pris conscience de l’accessibilité des études supérieures en sciences, développé leur autonomie, leur aisance en laboratoire et leur confiance en eux, tout en se préparant à une transition harmonieuse vers l’université. La découverte de nouveaux domaines scientifiques a été marquante, près de 70 % des participantes ne connaissant pas ces secteurs auparavant. Cette première édition, portée par le Cégep de Rimouski et l’UQAR-ISMER, a touché 240 personnes et jette les bases d’une collaboration durable et enrichissante entre les milieux collégial et universitaire en sciences de l’environnement.

Pour en découvrir plus sur ce projet porteur et sur les travaux des étudiantes et étudiants, consultez les deux vidéos au bas de la fiche.

Ce qu’elles et ils retiennent de leur expérience!

« Merci beaucoup pour l’expérience! J’ai adoré faire mon projet synthèse en collaboration avec l’UQAR. J’ai pu avoir une première expérience en recherche et j’ai beaucoup aimé l’opportunité. Plusieurs des connaissances que j’ai acquises dans le cadre de ce projet vont me suivre encore longtemps. »
– Sarah Roussy, Finissante au Cégep de Rimouski

« Ce fut un plaisir de voir l’évolution des trois étudiants jumelés, qui ont développé des compétences profondes en chimie analytique et sur le cycle de l’azote, en plus de prendre conscience de la dure réalité derrière le travail de terrain (logistique, préparation, exécution, température froide, problèmes à résoudre, etc.) »
– Daniel Fillion, Étudiant 3e cycle, collaborateur ISMER

« Permet une variété de sujets et de projets, de tailles et de complexités modulables, en collaboration avec des experts. Permet l’accès au matériel, aux infrastructures et aux expertises nécessaires pour mettre à terme les projets. Donne aux étudiants et étudiantes la possibilité de faire une incursion dans le milieu universitaire. Peut permettre à un étudiant ou une étudiante en choix de carrière d’explorer un domaine pour préciser son projet de parcours académique. Améliore l’encadrement des étudiants et étudiantes en leur attribuant un étudiant ou une étudiante universitaire comme mentor. Donne la possibilité aux étudiants mentors de vivre une expérience d’enseignement. Permet une visibilité pour le collège et l’université. »
– Gabriel Dubé, Enseignant en chimie au Cégep de Rimouski

« Permet à l’étudiante de voir à quoi ressemble un projet de recherche. Ça montre également que la science, la chimie entre autres, c’est autre chose que les orbitales vues en chimie générale! Pour la plupart, c’est sûrement la première fois qu’ils mettent les pieds à l’UQAR. Ça leur permet de voir à quoi ressemble l’institution.»
– Steeven Ouellet, Auxiliaire d’enseignement et de recherche, UQAR